Ne t’attends pas à ce que ton entourage te soutienne. La réalité de l’entrepreneuriat.

Tu sais ce qu’on t’a vendu, hein ? L’image de l’entrepreneur qui part à la conquête du monde, entouré de ses amis, de sa famille, et soutenu par des tonnes de « tu vas y arriver » et de « je crois en toi ». Mais la réalité ? C’est que souvent, tu vas devoir te débrouiller tout seul. Et ça, personne ne te le dit, ou alors, trop tard.

L’entrepreneuriat, c’est pas un film. C’est pas une histoire où tout le monde se lève pour applaudir ton premier lancement. Non. C’est toi, tout seul, avec tes rêves et tes idées. Et parfois, tes rêves, ils te crèvent les yeux. Les gens autour de toi ? Ils vont te regarder, faire un petit sourire gêné, te dire « Ah, c’est bien, mais… tu n’as pas peur ? ». Et là, tu vas comprendre : t’es tout seul.

La vérité ? Personne ne va venir te sauver. Si tu comptes sur la validation de ta famille, de tes amis ou même des collègues pour te pousser à avancer, tu vas vite déchanter. Bien sûr, il y aura des exceptions. Peut-être que tu vas tomber sur des gens qui croient en toi, mais soyons clairs : la majorité, eux, vont te regarder comme un extra-terrestre.

Tu vas devoir lutter, rester déterminé, et surtout, prendre des décisions difficiles. Ce n’est pas la gentillesse des autres qui va te faire avancer. C’est ta propre folie. C’est ta capacité à sauter dans l’inconnu, à faire des erreurs et à te relever, seul. Parce que dans le monde de l’entrepreneuriat, t’es ton propre chevalier.

Le manque de soutien : un choix personnel.

Au début, t’as l’impression de courir dans un marathon, mais tout le monde te dit que t’es sur une piste cyclable. T’as beau leur expliquer, t’as beau leur montrer, ça ne leur parle pas. Ils n’ont pas ton ambition. Ils n’ont pas tes rêves. Et c’est pas grave. Ce n’est pas leur rôle de te soutenir. C’est le tien de croire en toi, encore et encore, même quand le soutien semble s’effacer.

La réalité, c’est que dans l’entrepreneuriat, il y a une loi simple : tu n’auras de l’aide que si tu montres que tu peux avancer seul. C’est ça, la magie. Ce que tu construis, même si personne ne t’encourage, c’est ce qui finira par te donner les résultats concrets. Et ces résultats, c’est eux qui parleront.

Quand tu lâcheras enfin cette peur du jugement et du manque d’approbation, quand tu arrêteras de compter sur les autres pour te pousser, tu comprendras que c’est toi qui as le pouvoir. Pas eux. C’est ton projet, ton ambition, ton moment. C’est à toi de décider si tu veux rester un spectateur de ta vie ou si tu veux prendre le contrôle.

Construire ta vision, même sans les applaudissements.

Alors, qu’est-ce que tu fais maintenant ? T’arrêtes, tu laisses tomber, parce que t’as pas eu l’approbation de ton voisin, de ta famille, de ton mec ou de ta meilleure amie ? Ou tu continues, même quand ça semble impossible ? Tu sais ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui se contentent de rêver ? Ceux qui réussissent ne demandent jamais la permission. Et surtout, ils n’attendent pas l’aval des autres pour agir.

Tu veux vraiment réussir ? Alors fais-le. Fais-le même quand personne ne te regarde, même quand tu n’as pas de fanfare ni de soutien à la hauteur de ta vision. Parce qu’au bout du chemin, ce qui t’attend, c’est la récompense de ta détermination. Ce n’est pas l’approbation des autres qui va construire ton empire. Ce sont tes actions. Alors prends la décision maintenant.

Le seul soutien dont tu as besoin, c’est toi.

Si tu attends des félicitations, si tu comptes sur les autres pour te dire que tu fais bien, que tu es sur la bonne voie, tu perds ton temps. La vérité crue et dure, c’est que le seul soutien qui comptera, c’est celui que tu te donnes à toi-même. En te levant chaque jour, en faisant des sacrifices, en bossant même quand tu n’as personne pour applaudir. C’est là, dans cet effort constant, que se cache la victoire.

Oui, c’est difficile. Oui, il y aura des moments où tu te demanderas pourquoi tu t’obstines. Mais c’est là que se trouve le vrai pouvoir : dans cette insistance, dans ce refus de renoncer. Parce qu’au bout du compte, la réussite ne se trouve pas dans le nombre de personnes qui te disent que tu as bien fait. Elle se trouve dans le nombre de fois où tu as pris des décisions difficiles sans avoir besoin de validation extérieure.

Alors, maintenant, t’es prêt à accepter la vérité de l’entrepreneuriat ? Oui, t’es seul. Mais c’est exactement ce que tu veux. Parce qu’au final, c’est toi qui écris ton histoire. Pas les autres.

Guido SAVERIO